Lettre de consolation

Ici, je suis une amie proche de la famille Chirac.

A Madame Chirac

Madame Chirac, c’est le cœur lourd et avec beaucoup de peine que je vous écrit cette lettre, mais aussi beaucoup de respect. Imaginez la tristesse dans laquelle je me trouve depuis que j’ai apprit cette nouvelle… Le décès d’une figure française, notre président, mais avant tout votre mari et notre précieux ami… Lire cette lettre vous procurera autant de peine que j’en ai eu à l’écrire, et vous m’en voyez terriblement désolé. Mais la tristesse est un chemin que nous nous devons emprunter, si bien qu’elle nous permettra de raviver les instants vécus avec notre cher Jacques et ainsi continuer de le faire vivre à travers la pensée et les souvenirs. Notre cher Jacques, cet homme droit, passionné, inculquant valeurs et fierté pour la France et ses coutumes, nous à quitté, dignement, paisiblement. Ces dernières années ne furent non pas sans souffrances, mais il était incroyablement bien entouré. Madame Chirac, permettez moi de souligner combien vous avez su porter honorablement le nom de mon ami Chirac. Toutes ces années passées à ses côtés, tant en figure de première dame que femme. Jacques a toujours su tenir ses engagements. Il était passionné et derrière son attitude sérieuse se tenait un homme rebelle, libre. Jacques vous aimait tant. Un amour sincère et solide qui a su traverser chaque épreuve. Ces quelques mots que j’écris raviveront sans doute la douleur que vous éprouvez à traverser cet effroyable moment. Et croyez moi, la douleur m’envahit et je ne peux me résoudre à cette idée. Notre cher Jacques, si bon, a su marquer nos esprits mais aussi des générations entières. Son travail, son investissement en tant que personne, tout ces souvenirs viennent nous nourrir et, sachez, Madame Chirac, qu’ils resteront gravés à jamais dans nos mémoires. Je suis à vos côtés par la pensée mais également par la présence s’il vous en souhaite. Ma lettre reste ici marquée par l’amertume et ne vous aide guère à vous sentir mieux. Il est vrai que partager une peine ne l’apaise pas, mais cela donne du baume au cœur d’être entouré, malgré la sensation cruelle de solitude que nous ressentons dans ces instants là. La mort est une étape que nous franchissons tous à un moment ou à un autre et Jacques a su vivre en bon vivant, nous laissant des souvenirs heureux de son existence dont nous avons eu la chance de partager. Alors, que vos proches et ainsi Dieu vous accompagnent dans ce terrible moment de la vie. Merci d’avoir accompagné notre cher Jacques tout au long de son existence.

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