vol. 1, no 1, hiver 2001


Articles publiés dans cette rubrique

mardi 18 janvier 2011
par  Admin

Introduction

Le premier numéro de Recherches en rédaction professionnelle (RRP) a pour thème Rédaction professionnelle et impact social. Il comprend six articles ayant fait l’objet de communications lors du colloque consacré à cette thématique (ACFAS 2000). Le comité organisateur avait défini ainsi la problématique (...)

mardi 18 janvier 2011
par  Admin

La description terminologique pour rendre compte de l’avancée des connaissances scientifiques en langue française

En prenant appui sur une enquête menée auprès des doctorants de l’Université de Rouen en 1998, cet article expose un protocole de description terminologique capable de rendre compte de l’avancée des connaissances en langue française. Il montre l’intérêt d’une prise en considération des usages langagiers au sein des laboratoires de recherche en associant l’auteur, en tant qu’expert, à la description de la néologie. L’article présente les différentes rubriques d’une fiche terminologique multifonctionnelle capable d’expliciter les contextes d’apparition d’un terme après l’avoir saisi dans son environnement sémantique. Ce travail se situe dans la perspective de la socioterminologie. Il vise à aider à la régulation des interactions en français dans les secteurs de la recherche faisant de la langue une question centrale pour la communication et l’appropriation des connaissances scientifiques.

mardi 18 janvier 2011
par  Admin

La lisibilité du rapport annuel

Les sociétés qui publient des rapports annuels y consacrent des sommes et une énergie importantes. Cependant, il semble que le public auquel s’adressent ces rapports n’y prête pas une attention proportionnelle aux efforts consentis à leur préparation. Nombre d’arguments ont été avancés pour expliquer ce phénomène, dont celui d’une mauvaise lisibilité. Cette étude tente d’expliquer pourquoi on perçoit la lisibilité de telle manière en évoquant le type d’informations présentées et le besoin de sources complémentaires de renseignements. Des mesures de chacun de ces facteurs ont été élaborées et intégrées dans un questionnaire. Celui-ci a été soumis à un échantillon de 35 étudiants de 2e cycle en sciences comptables. Les résultats indiquent que l’information financière établie selon les normes reconnues contribue à donner une perception négative de la lisibilité des rapports annuels. À l’inverse, la présentation d’informations financières non assujettie à des règles est positivement associée à une bonne perception de la lisibilité. Ces résultats sont surprenants puisque l’établissement de règles vise normalement à atteindre une meilleure clarté. Quant aux sources d’informations complémentaires, qu’elles proviennent de la société publiante ou de l’extérieur, elles contribuent à apporter une perception positive de la lisibilité, avec peu de différences.

mardi 18 janvier 2011
par  Admin

L’univers discursif : du probable au quasi véritable

L’énonciateur qui veut discuter d’un objet avec son énonciataire subit des contraintes qui l’empêchent en quelque sorte de reproduire fidèlement la réalité. Parmi ces facteurs, notons surtout l’influence des représentations qu’il se fait de ces objets, la langue avec laquelle il doit transmettre ces représentations, le fait qu’il tienne avant tout à convaincre son lecteur qui a ses propres visions de l’objet en question. En surmontant ces barrières, l’énonciateur produit un discours à l’aide de stratégies qui peignent la réalité d’une manière originale. En nous servant d’articles sur un remède contre l’hyperactivité et le manque d’attention nommé le Ritalin, nous tenterons de voir comment se traduisent ces différentes visions des journalistes.

mardi 18 janvier 2011
par  Admin

La clarté : pour qui ?

Un texte n’est pas clair en soi, même s’il traduit le plus adéquatement possible la pensée de son auteur et même si sa formulation linguistique est sans défaut. Un texte en finance peut être clair pour les conseillers en placements financiers, les actuaires, les banquiers mais pas nécessairement pour leurs clients. Si un texte peut être clair pour certaines personnes et pas pour d’autres, c’est dire que les informations dont disposent les destinataires sur le sujet traité dans le texte ont une influence sur sa compréhension. D’autres caractéristiques des destinataires sont également à considérer.

En effet, les recherches sur les facteurs qui facilitent la compréhension de texte ont permis de prendre conscience qu’il fallait tenir davantage compte des caractéristiques des destinataires auxquels un texte est destiné (Richaudeau 1979 : 144). Ces caractéristiques participent au fait que les destinataires ont des environnements cognitifs globaux différents, au sens de Sperber et Wilson (1995 ). Il s’ensuit, d’une part, qu’une information peut être pertinente pour un individu et pas pour un autre et que, d’autre part, il est nécessaire que deux individus (ou plus) partagent un environnement cognitif mutuel pour qu’il y ait communication. Il est par conséquent important d’évaluer l’environnement cognitif des destinataires le plus justement possible. L’évaluation de l’environnement cognitif des destinataires permettra en effet de choisir les informations, de les organiser, de les formuler et de les présenter visuellement de façon qu’elles soient pertinentes pour les destinataires. Quand il s’agit d’évaluer un texte, il ne suffit donc pas de l’évaluer par rapport à ses seules caractéristiques linguistiques, mais de l’évaluer, quel qu’en soit le type, par rapport à l’environnement cognitif de ses destinataires.

mardi 18 janvier 2011
par  Admin

Une difficulté pour le rédacteur professionnel : argumenter pour un destinataire « flou »

Dans le cadre de cette recherche, nous nous intéresserons à la difficulté pour le rédacteur professionnel que pose un destinataire flou, principalement lorsque le texte à produire a un but persuasif. Cette difficulté vient de l’importance, en argumentation, de « s’adapter » au destinataire de l’écrit, de cerner l’identité et les particularités de celui-ci, afin que le texte le « rejoigne ». Or cerner les particularités du destinataire devient difficile quand ce dernier se présente sous les traits flous de « la communauté », à qui doivent régulièrement s’adresser, par exemple, les organismes communautaires. Nous nous demanderons donc comment il est possible de produire un écrit qui soit convaincant pour tous. Selon notre hypothèse, le rédacteur doit, pour rejoindre efficacement le destinataire « communauté », éviter de fonder le discours sur des valeurs, celles-ci n’étant généralement pas universelles. Les faits et vérités, qui ne relèvent pas du « préférable » mais du « réel », sont des types de prémisses mieux adaptées à un destinataire flou.

mardi 18 janvier 2011
par  Admin

Bibliographie sélective sur la cohérence, la lisibilité et l’intelligibilité des textes

C. BEAUDET, J. BISAILLON, J. CHAPADOS, I. CLERC, N. FERNBACH, P. LORD, M. LOSLIER, K. PERUSSE et S. TRUDEAU
La bibliographie présentée ici a été constituée à partir de cinq sources d’information : les moteurs de recherche FAST, GOOGLE et ALTA VISTA ; les disques optiques FRANCIS et REPÈRE ; la (...)

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