Le rédacteur professionnel : du néant au tricotage !

Pour le rédacteur professionnel, rédiger un rapport hypertextuel nécessite non seulement la maitrise de la rédaction en elle-même mais aussi avoir une idée générale sur la forme finale du document, le type du contenu qu’il doit produire ainsi que les techniques mises en œuvre pour l’accomplir. Le rédacteur professionnel passe par trois phases lors de son processus d’écriture : abandant, assimilation et association. Pour le rédacteur professionnel, écrire un rapport hypertexte représente un passage dans le désert. Submergé par un ouragan de sable qui charrie de multiples tâches à effectuer simultanément à la rédaction du rapport en lui-même. Perdu et déboussolé face à l’élaboration d’un Géotexte, face à la construction des différents parcours, face aux choix des titres pertinents, face à la documentation et face à la mise en place des hyperliens. À cette phase le rédacteur professionnel manifeste un désordre dans sa tête d’où l’intérêt de remette de l’ordre pour écrire. Après cette traversée du désert, le rédacteur professionnel rassemble la totalité des documents (textes, articles et rapports), réfléchie à une structure cohérente pour son Géotexte ainsi qu’à l’architecture de son rapport qui joue un rôle fondamental car elle permet au client de ne jamais perdre le fil du propos.
L’assimilation des informations est une phase importante dans le cadre de ce travail. Il s’agit de cerner les attentes du client afin de lui proposer un document qui répond à ses besoins. Pour ce faire, le rédacteur professionnel rumine longtemps sur les différents concepts en lien avec l’hypertexte (son architecture, les éléments à mettre en valeur, le nombre de page, la structure des différents parcours), mijote toutes les informations recueilles afin de dégager les citations pertinentes, convertir certaines données en schéma et adapter son lexique au thème choisi. Mis à part la forme et le contenu du rapport hypertextuel, le rédacteur professionnel endure un autre côté technique en lien avec la réalisation de ce rapport : l’insertion des hyperliens. Cette étape est très importante car chaque hyperlien renvoie à un lien externe (autres sources d’information) ou un lien interne (concept ou une rubrique). En avalant et digérant tous ces éléments, le rédacteur professionnel est prêt à entamer sa rédaction et à tisser un lien cohérent entre toutes les informations réunies afin qu’elles répondent à la demande du client.
Tricoter les pages d’un rapport hypertexte semble être une pelote de laine entremêlée. Pour la démêler, il a fallu regrouper, trier, organiser et traiter les différentes sources d’information afin d’extraire les éléments importants (schémas, textes, statistiques, etc.) pour répondre aux exigences du rapport hypertextuel. Il s’agit aussi de se familiariser avec le lexique qui y est dédié (Géotexte, hyperlien, navigation, PANATER). Avec son aiguille à
tricoter, le rédacteur professionnel tricote les mots afin de donner une forme à ses propos et ce qu’il veut mettre en valeur. Le fil de laine qui relie les mots s’emmêle au cours de ce processus d’écriture mais le rédacteur professionnel arrive à chaque fois à le désemmêler en faisant appel à d’autres sources qui alimentent son contenu ou encore en changeant de plan et/ou de perspective. De fil en aiguille, le rapport hypertextuel prenait une forme adéquate aux exigences de ce type de document. La dernière étape était de mettre en place des hyperliens et convertir le document en format PDF.