Note informative

Document administratif, destiné à un public large, sans distinction de sexe, d’âge ou de situation ; pouvant être publiée, par exemple, par une collectivité.

Information relative à l’inscription sur les listes électorales

Le vote est le moyen d’expression démocratique par excellence, la solution la plus directe pour participer à la vie politique. Et l’inscription sur les listes électorales est obligatoire. Les personnes obtenant le droit de vote (majorité, naturalisation) le sont automatiquement ; un déménagement ou un non-recensement peut cependant empêcher cet enregistrement.

Si vous avez au moins 18 ans, que vous êtes de nationalité française* et en possession de vos droits civils et juridiques, vous pouvez vérifier si vous êtes inscrit sur les listes électorales :
 En vous rendant dans la mairie de votre commune,
 Sur le site : https://www.service-public.fr/parti....

Si vous n’êtes pas inscrit :
 Rendez-vous dans la mairie de votre commune,
 Ou sur Internet : https://www.service-public.fr/parti...,
 Vous pouvez également mandater un tiers,
 Vous pouvez vous inscrire par courrier, en joignant le formulaire Cerfa n°12669*02.
Les dates limites et pièces justificatives vous seront indiquées.

Le vote est un droit, c’est votre voix ! Pensez à l’inscription sur les listes électorales.

*Il existe également des “listes électorales complémentaires” pour les élections municipales ou européennes, s’adressant aux ressortissants des autres pays membres de l’union européenne.

Brève

Elle s’adresse à des primo-votants.

Si tu es dans l’année de tes 18 ans, tu accèdes à la majorité, et, avec elle, au droit de vote. Alors pour faire entendre ton avis et tes idées, pour participer à l’écriture de notre histoire commune,

Vérifie que tu es bien inscrit sur les listes électorales
(ici, ou directement dans la mairie de la commune où tu résides).

Tu trouveras aux mêmes endroits toutes les informations pour t’enregistrer.
Attention, cette inscription est obligatoire et soumise à une date limite.
Alors penses-y : se faire entendre n’est pas qu’une liberté, c’est une responsabilité !

Editorial

Texte s’adressant à des personnes n’ayant jamais voté.

De l’adage : “Mieux vaut prévenir que guérir”

Hier soir, les dix candidats à l’élection s’étaient parés de leurs plus beaux atours pour débattre sur TF1. Fidèles aux travers de l’exercice, chacun défendait son camp, critiquait les idées des uns, coupait la parole aux autres. La plupart n’étaient pas là pour être élus, plutôt pour faire passer un message. Les favoris s’attaquaient et se répondaient à tour de rôle. Il est assez curieux de voir à quel point ils parlent ensemble mais ne s’écoutent jamais. Bien sûr, le lendemain, le sujet était sur toutes les lèvres. Un jeune homme en costume louait un échange de qualité, une dame regrettait “une politique de politiciens”. Beaucoup n’avaient pas d’avis, leurs voisins en avaient pour eux. Une campagne somme toute classique...

A ceci près qu’une part non négligeable des causeurs le clamaient haut et fort : ils n’iraient pas voter. Une part non négligeable, étonnante, voire inquiétante. Certes, plus personne n’est dupe des promesses sans lendemains, faites pour charmer plus que pour agir. On le sait, ferveur et conviction ont depuis longtemps laissé la place aux déclarations approximatives et autres effets d’annonces. Pour ceux qui en doutent encore, les “décortiqueurs de l’information” le démontrent quotidiennement. Est-ce suffisant pour ne pas se déplacer aux urnes ? Car parmi les dix, un restera. Il sera investi, il fera des choix, il décidera. Il ne sera alors plus temps de se demander s’il est bien à sa place, il y sera. D’aucuns argueront qu’il reste la rue... contre-pouvoir bien incertain, les derniers passages en force à coup de 49.3 nous l’ayant bien montré. La critique post-électorale d’un représentant que l’on n’a pas choisi n’est plus une option. Encore eût-il fallu faire un choix.

Naturellement, le vote n’est par une garantie de victoire. Mais il reste le moyen le plus direct et le plus sûr de faire valoir son avis. Et si malgré tout, demain, la protestation contre un candidat qui n’était pas le vôtre devient inéluctable, vous pourrez dire (ou écrire sur votre pancarte) : “j’ai essayé”.

Tribune libre

S’adressant à des primo-votants, elle prend le parti d’attirer l’attention sur un état de fait : le non-droit de vote et ses conséquences.

Que ferez-vous pour vos 18 ans ?

18 ans... l’âge des libertés nouvelles, seuil grisant vers l’émancipation. Tant de possibilités s’offrent à vous qui entrez dans la majorité : passer votre permis de conduire, choisir de voyager dans le monde, prendre votre indépendance... les voies sont multiples et excitantes. Le droit vote l’est peut-être un peu moins… Entre le choix de nos représentants politiques et les premiers pas vers votre indépendance, on imagine aisément où vont vos priorités. C’est en tous cas ce que laissent penser les chiffres sur la participation des 18-25 ans.

Pourtant... les choix qui vont vous être proposés, les moyens dont vous allez disposer pour construire cette nouvelle vie, les libertés que vous allez pouvoir goûter, dépendront à un moment ou à un autre de ces porte-paroles élus au suffrage universel. Et c’est bien là l’un des piliers du pays des droits de l’homme : choisir ses dirigeants et les valeurs qu’ils vont porter. Le vote n’est pas qu’un bulletin glissé au milieu de millions d’autres, c’est votre voix. Il reste le moyen le plus sûr et le plus direct de faire entendre vos convictions et vos idées. Vous êtes l’avenir de ce monde, votre parole est importante.

Moi, je ne suis pas inscrit sur les listes. Pour différentes raisons inéluctables, je n’en ai pas le droit. Je vis dans ce pays, j’ai pourtant un avis, des valeurs. Mais le fait est là, implacable, intransigeant : ma voix ne compte pas. Je dépends totalement de la volonté de ceux qui ont droit de cité, de leurs opinions. Je les partage parfois, je les regrette souvent. Quoi qu’il en soit, je ne peux rien y faire. Malheureusement, c’est bien souvent quand on est empêché que l’on découvre la valeur d’un bien. Pour vous, en revanche, tout reste à écrire. Alors je vous le demande : allez-vous laisser à d’autres le soin de décider pour vous ?

Pensez à vous inscrire sur les listes électorales.

Billet d’humeur

Cette dernière production s’adresse à des personnes n’ayant jamais voté. Le texte joue sur l’ironie, pour aller chercher l’adhésion.

Allez voter ! Faites entendre votre voix ! Ne laissez pas vos adversaires choisir pour vous !

Que d’injonctions... Et si, moi, je n’ai pas envie de donner mon avis ? Je n’ai peut-être d’ailleurs pas grand-chose à dire. Entre nous, que m’importe que Pierre, Paul ou Jacques soit élu ? Demain, je me lèverai, j’irai travailler, puis je rentrerai et choisirai un programme ni trop ennuyeux, ni trop exigeant, pour enfin goûter un repos bien mérité. Qu’est-ce qu’une élection viendra changer à ce quotidien bien réglé ? Oui, cela ne laisse pas beaucoup de place à l’évolution, aux améliorations... admettons...

Mais n’est-il finalement pas agréable de se laisser porter, de ne pas faire de choix ? Laisser les autres décider et venir ensuite commenter les résultats, tel un enfant indolent jouissant de son irresponsabilité. N’y a-t-il pas là un petit côté régressif fort attirant ? Certains tenteront vainement de m’expliquer qu’apathie et épanouissement ne font pas bon ménage. Qu’en agissant de la sorte, je laisse la place à des idéologies dangereuses, liberticides... tout de suite les grands mots...

Non, je l’affirme, je persiste et je signe : si comme moi, vous n’avez aucune attente et que vous envisagez un avenir bien immobile, ne vous inscrivez pas sur les listes électorales !