Un effet est pathétique à partir du moment où il inspire au lecteur des émotions tristes et fortes devant une situation inhumaine et qu’il fait naître de la compassion. Pour réussir ledit effet, j’ai eu recours à une focalisation interne et au discours indirect libre, afin que le lecteur soit au plus près de M. Oulipo et qu’une empathie se déploie. De là, j’ai fait le portrait d’un homme renfermé, rejeté, victime d’une injustice. Le vocabulaire est quant à lui épuré, presque froid, hormis le lexique des émotions de l’employé (joie, amour, souffrance, douleur). En ce qui concerne les rythmes brisés (ellipses narratives), ils se confondent avec sa nervosité et ses obsessions, elles-mêmes renforcées par des phrases courtes, quelquefois nominales. La comparaison et la métaphore sont utilisées avec parcimonie - tout comme les tournures exclamative et interrogative - pour en accentuer le lyrisme. Je terminerai mon explication en évoquant la fin. La chute, délicate et silencieuse, est sublimée par la dernière phrase où se mêlent une ironie désespérante et une pitié teintée d’impuissance.